Fatigue et stress vont de pair. Mais une baisse de forme n’est pas systématiquement due au stress. Comment peut-on donc différencier une fatigue normale d’une fatigue stress ?
Contrairement à la fatigue stress, la fatigue engendrée par un effort physique ou cérébral important mais ponctuel est parfaitement logique et nécessaire. Elle est en effet le signal, pour l’organisme, de la nécessité d’un ralentissement, pour récupérer. Mais la fatigue stress fonctionne tout autrement.
La fatigue stress correspond en effet à un état de lassitude généralisé, qui ne fait pas suite à un effort particulier et a tendance à s’installer dans le temps. Cette fatigue stress s’accompagne d’autres symptômes, comme une mauvaise humeur permanente, une perte du sens de l’humour, des accès d’angoisse ou de panique, une nervosité globale qui provoque une hypersensibilité au bruit et à toute forme d’agressivité, tandis que des symptômes physiques apparaissent avec des réactions allergiques en série, des maux de tête à répétition, des vertiges, une constipation persistante, des besoins d’uriner constants, une sensation de bouche sèche etc.
Pour contrer la fatigue stress, de longues nuits de sommeil ne seront pas suffisantes. S’il est essentiel de se ménager un temps de repos suffisant, cela ne réglera pas le problème si des cadres bien délimités ne sont pas appliqués. Pour venir à bout d’une fatigue stress, il est important de séparer correctement temps de travail et vie personnelle, par exemple en s’octroyant un petit sas de décompression d’un quart d’heure avant de rentrer à la maison, et de se montrer réaliste sur ses capacités, quitte à apprendre à dire non – au patron comme aux enfants.