L’anxiété enfant est souvent difficile à détecter : un enfant anxieux se montre en général très calme, sage et désireux de plaire. L’anxiété enfant ne se détecte donc souvent qu’à partir du moment où elle s’est déjà développée suffisamment pour constituer une entrave à la vie quotidienne de l’enfant.
L’anxiété enfant se manifeste souvent par une phobie scolaire : l’enfant refuse d’aller à l’école, et est atteint de troubles psychosomatiques tels que maux de ventre et vomissements, tremblements et diarrhées. Certains signes précurseurs peuvent mettre la puce à l’oreille des parents : un refus systématique de se séparer d’eux, y compris pour aller pratiquer des activités généralement appréciées des enfants, un rejet de toute activité en groupe, notamment sportive. Mais d’où provient donc l’anxiété enfant ?
L’anxiété enfant est la résultante d’un conflit psychique important. L’entourage familial est souvent incriminé car, parmi les conflits psychiques, ceux qui opposent un désir de l’enfant avec des interdits familiaux, généralement inconscients, sont les plus fréquents. Ainsi, un enfant qui a le désir (normal) de grandir et de prendre son autonomie, pourra générer une anxiété importante s’il a une mère dépressive dont il est la bouée de sauvetage. Mais l’anxiété enfant peut aussi être provoquée par une opposition entre les désirs de l’enfant et ses propres capacités, réelles ou supposées.
Une fois qu’elle a été repérée, comment faire pour soigner l’anxiété enfant ? Comme on l’a vu, le cadre familial est souvent étroitement lié aux troubles de l’enfant. Une thérapie familiale représente donc généralement le moyen le plus direct pour traiter l’anxiété enfant. Globalement, les parents peuvent aussi s’efforcer de rassurer l’enfant autant que possible tout en persistant à lui offrir des occasions de dépasser ses craintes : avec le temps, l’anxiété enfant sera de mieux en mieux gérée, et pourra même disparaître.